Kant, Critique de la raison pratique: La conscience du coupable

Dernière mise à jour : 11/06/2021 • Proposé par: Inconnu (professeur)

Texte étudié

Un homme a beau chercher par tous les artifices à représenter une action illégitime, qu'il se rappelle avoir commise, comme une erreur involontaire, comme une de ces négligences qu'il est impossible d'éviter entièrement, c'est à dire une chose où il a été entraîné par le torrent de la nécessité naturelle, et se déclarer ainsi innocent, il trouve toujours que l'avocat qui parle en sa faveur ne peur réduire au silence la voix intérieure qui l'accuse, s'il a conscience d'avoir eté au moment où il a commis cette action injuste; et, quoiqu'il s'explique sa faute par une mauvaise habitude, qu'il a insensiblement contractée en négligeant de veiller sur lui même, et qui en est venue à ce point que cette faute en peut être considérée comme la conséquence naturelle, il ne peut pourtant se mettre en sécurité contre les reproches et le blâme qu'il s'adresse à lui-même.

Kant, Critique de la raison pratique

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