Le désir est-il la marque de la misère de l'homme ?

Ce corrigé est mon propore corrigé. J'ai eu 14. L'observation du professeur est la suivante : "A part quelques maladresses au plan, j'aime bien ce devoir assez original, qui nous donne des solutions adéquates et intéressantes".
Les indications en italiques sont celles du professeur.

Dernière mise à jour : • Proposé par: ylea (élève)

Le désir est, par définition, la traduction d’un manque que l’on voudrait combler, ce manque étant subjectif (Précisez). Le désir est aussi ce qui fait avancer l’être humain, car il est dans sa nature de rechercher ce qu’il ne sait pas, de vouloir acquérir ce qu’il n’a pas, d’être ce qu’il n’est pas. (est-ce une antithèse ? faites une analyse puis problématisez) On peut alors définir la misère humaine comme l’état subjectif à travers lequel on a rien, on est rien, on ne sait rien (un état de manque, d’impuissance et d’ignorance).
On peut alors se demander si le désir provient de la misère de l’Homme, ou bien s’il n’est pas plutôt acteur de la richesse humaine. (Faites une problématique !)
Nous verrons donc tout d’abord en quoi nous pouvons dire que le désir est effectivement la marque de la misère de l’Homme, puis nous verrons que, s’il provient bien de la misère, il produit aussi de la richesse. Enfin, nous verrons qu’en produisant une richesse, il peut aussi produire un malheur, effet inverse du réel désir, inhérent à l’Homme : la recherche du bonheur.

L’Homme est un être mortel conscient de lui-même. S’il est conscient de lui-même, alors il est conscient qu’être mortel n’est rien face à l’infini qui s’ouvre partout autour de lui (l’univers, l’imagination, etc.). Ainsi, il envie l’immortalité, qui lui manque. Parce qu’il est de la nature de l’être humain d’évoluer, et donc de tendre vers. Ainsi, il désir l’immortalité parce qu’elle lui manque, et qu’il est ainsi misérable (faire le rapprochement avec Eros de Platon). Mais chaque pas en avant ne le rapproche pas plus près de son but, car de par la définition de l’infini, on ne peut pas l’atteindre. Ainsi, plus on avance vers ce but, plus ce but s’éloigne. Et le désir reste et renaît. Ainsi c’est parce qu’on est toujours misérable, n’étant rien face à l’infini, ce à quoi l’on aspire, n’ayant rien, et ne sachant rien, que l’on désire. (Référez vous au Banquet)
En effet, le désir, nous l’avons dit, traduit un manque. Je désire toujours ce que je n’ai pas, ce qu’il me manque (ou ce qu’il me semble qu’il me manque). Et dès que l’objet du désir est acquis, le désir ne s’éteint pas, mais se transforme en un autre désir, c’est ce que dit Lacan : « Le désir est inextinguible. ». Si bien que nous désirons sans cesse. Mais si nous avions tout, nous ne désirerions plus rien (et donc...). L’Homme désirant sans cesse, il a donc un manque, et est mis

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