Ce texte est extrait du discours de la méthode écrit par Descartes. Ce dernier cherche à accéder à la vérité. Il se demande si ce que nous avons toujours accepté comme étant vrai l’est réellement ou s’il s’agit d’une illusion du savoir. Dans le passage étudié, Il arrive à la conclusion qu’il est plus intelligent de chercher méthodiquement que d’aller au hasard. Il ne s’agit pas uniquement d’éliminer les fausses opinions, car prouver la fausseté de ces opinions prendrait beaucoup de temps, mais de détruire toutes celles qui présentent un quelconque degré de doute et faire tout ceci méthodiquement. Il se propose de réfléchir sur la méthode à entreprendre pour parvenir à la vérité. Cette méthode se trouve détaillée en 4 règles, qu’il commente ensuite. Les quatre règles de la méthode sont les suivantes :
1) N’admettre comme vrai que ce qui est évident, c’est-à-dire ce qui est clair et distinct, autrement dit indubitable.
2) Analyser un problème en le divisant en autant de parties qu’il est nécessaire pour pouvoir le résoudre.
3) Résoudre les éléments par ordre c’est-à-dire les éléments les plus simples à ceux les plus complexes.
4) Revoir encore ce que l’on a résolu pour vérifier que rien n’a été oublié.
1) La première règle de Descartes est basée sur ce qui est évident. Cette règle consiste à ne rien admettre comme vrai si on a un doute (l 4-5). Pour admettre quelque chose, il faut avoir une preuve concluante. De plus, il faut savoir juger les choses comme elles sont, ce qui veut dire de ne pas se laisser influencer par nos opinions, nos valeurs et prendre la peine d’interroger tout ce qui nous entoure. Il ne faut surtout pas fonder des raisonnements ou des jugements erronés. C’est pour cela, que pour prendre une bonne décision il faut se défaire de toutes ces opinions et d’éviter les deux périls qui menace l’esprit dans sa recherche de la vérité : d’une part la prévention d’autre part la précipitation. Etre prévenu consiste à avoir des préjuges, à opiner au lieu de se donner la peine de discriminer le vrai du faux. Ainsi tant qu’on admet sans examen des énonces et qu’on fonde sur eux d