Toute prise de conscience est-elle libératrice ?

Première dissertation de philosophie en terminale S. Note : 11/20. Commentaire du professeur : «Des qualités réelles mais mal exploitées à cause de défauts d'argumentation. Vous avez tendance à affirmer au lieu d'expliquer. Pour avoir 14 ou 15, vous pouvez reprendre ces idées en développant plus les exemples, en expliquant et en argumentant plus.»

Dernière mise à jour : 12/12/2021 • Proposé par: KevAC (élève)

L’homme est le seul animal, connu à ce jour, à posséder une conscience. Cependant il lui arrive de faire des choses sans s’en rendre compte au moment où il le fait. Ce n’est parfois que plus tard que l’homme prend conscience de ses actes. Mais cette prise de conscience est elle toujours libératrice ? Se rendre compte de quelque chose à laquelle on ne pensait pas libère-t-il toujours ? Libérer ? Mais libérer quoi ?

Dans une première et courte partie nous verrons le terme « libérer » comme un synonyme de « dégager » en se demandant si toute prise de conscience provoque une réaction, un dégagement de sentiments. Dans une partie plus longue et plus précise nous verrons si la prise de conscience « libère » toujours l’esprit, le soulage d’un poids, d’une entrave ou si au contraire elle lui rajoute un poids.

I. Toute prise de conscience dégage l'esprit

Prendre conscience de quelque chose c’est accepter cette chose que l’on ne connaissait pas, c’est donc un apprentissage. Hors tout apprentissage provoque un point de vue, un ou des sentiments, en bref une réaction par rapport à ce que l’on apprend. Si l’on se place dans cette optique la, on peut en conclure que toute prise de conscience provoque une « libération » de sentiments et de réactions, et que donc toute prise de conscience est libératrice. Prendre conscience d’une erreur peut entraîner plusieurs réactions, comme un sentiment de culpabilité, un sentiment d’étonnement, de rejet ou bien d’autres, mais entraîne toujours une réaction, une libération de sentiments.

Une prise de conscience provoque une réaction certes, mais libère elle l’auteur d’un poids, le soulage-t-elle ? Si l’on reprend l’idée qu’une prise de conscience est l’acceptation d’une chose que l’on ne savait pas, qu’un doute est une entrave à l’esprit alors cela veut dire que lorsque l’on prend conscience d’une vérité on arête de se questionner sur cette vérité, puisque dans notre esprit nous savons maintenant qu’il s’agit de la vérité. La prise de conscience apporte en ce sens des réponses à nos questions, et nous soulage, nous libère de nos doutes. Lorsque quelqu’un prend conscience de sa place, dans la société, le travail ou le sport, il arrête de se demander quel est son niveau puisqu’il vient d’en découvrir la réponse. De ce fait la prise de conscience libère toujours l’esprit de questions en y apportant des réponses. En ce sens toute prise de conscience est libératrice.

[tp]II. Mais toute prise de conscience ne soulag

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