Existe-t-il un droit à la révolte ?

Dissertation d'un élève. Note obtenue : 17/20.

Dernière mise à jour : 15/09/2021 • Proposé par: mzelle_bull (élève)

La révolte se définit par un refus actif d'obéissance à une autorité. Se demander s'il existe un droit à la révolte c'est se poser la question de la légitimité qu'aurait un peuple à s'élever contre le pouvoir dominant de la société (l'autorité). La loi d' un état est au dessous du droit à la révolte? La révolte ne peut elle pas devenir légitime lorsqu'il s'agit de défendre un droit naturel? Aujourd’hui aurons nous abandonner le droit à la révolte au profit de la servitude volontaire ou bien nous considérons nous comme libre et propriétaire de ce droit? Dans un premier temps nous allons étudier le postulat selon lequel le droit à la révolte n'existe pas dans la société où il existe une autorité (étatique par exemple) car il apparait normal que l'autorité n'accepte pas la contestation de son système par ceux qu'elle gouverne. Ensuite, nous verrons qu'il existe bien un droit à la révolte puisque ce désir profond et légitime qu'a tout homme d'être libre est naturel donc partie intégrante de la politique d'une autorité, d'un état...pour finir, il s'agira de synthétiser la vision intermédiaire mais indépendante des deux premières idées en admettant qu'il existe un droit a la révolte mais qu'il ne faut pas en abuser au nom de la liberté; ce qu'il illustre bien les limites de se droit et ses nuances dans la societe.

Il existe une définition de la politique selon la quelle la politique est d'abord un ordre social défendu par ceux qui sont au sommet, un système hiérarchisé et une "police" panoptique remplaçant la "surveillance d'un dieu». Il apparait impossible que le peuple qui subit ce système puisse se considérer et être considère par nous comme libéré de toutes servitudes. L’ordre social va impliquer une hiérarchie et donc une société de maitres et d'esclaves ou plutôt d'oppresseurs et d'opprimes. Le droit a la révolte y est alors totalement inconcevable il faut d'abord avoir conscience qu'utiliser le terme "avoir le droit" c'est se référer a ce que juridiquement, techniquement ou normalement un état autorise ou non. Or la définition de la politique selon laquelle elle est d'abord un système hiérarchisé conservateur d'un ordre social n'autorisera alors pas de révolte puisque la révolte est motivée par le désir de liberté revendique par les "esclaves", "esclaves" présents dans tout ordre social, et implique obligatoirement le changement du systeme.la révolte est donc rejetée violemment par l'état qui s'engage a conserver les privilèges de certains au profit d'autres qui restent serviteurs de la societe.il y a donc impossibilité de s'élever au dessus des lois protèges par l'autorité gouvernante.de ce fait, ce droit a la révolte est considère comme illégitime par rapport aux droits accordes par de tels etats.des exemples modernes peuvent servir a conforter dans l'idée que la révolte devient synonyme de danger dans toutes sociétés conservatrice; les émeute de banlieue en 2005 ont été la conséquence d'une vive indignation et réprobation face a certaines actions gouvernementales. Elles jurant réprimandées par les "force de l'ordre"(gardiens d'un état sécuritaire qui comme leur nom l'indique prônent l'ordre alors qu'une révolte implique forcement une désorganisation anarchique).bien sur, il s'agissait de la protection de la population mais n'y aurait-il pas là aussi la peur qu'un soulèvement porteur de reformes et de changement social pourrait ébranler le système politique? Pour le cas birman, la répression des contestations de 2007 est visiblement plus perçue comme le non droit la révolte. Le pays dirigé par une dictature expose clairement son conservatisme et sonnons respect des libertés humaines.
Le droit a la révolte est donc un droitement fictif dans une société où la politique est un ordre social établi inchangeable. Nous allons voir dans quelles mesures il nous est possible d'affirmerez contraire.

La motivation première d'une révolte va être liée à la volonté qu'a tout homme de devenir libre et de le rester. Chaque revendication sur laquelle est fondée une révolte est considérée par ceux qui la défendent comme légitime puisqu'elle est un droit naturel de l'homme libre. Selon la boétien, la liberté est naturelle c'est pourquoi en plus d'être né avec elle nous avons la passion de la défendre. Certains philosophes voient la politique comme l'irruption dans l'ordre public de forces qui la conteste et justement une revendication d'égalité qui pousse ceux qui sont en bas de la hiérarchie à s'émanciper. Cette deuxième définition implique, elle, des changements nécessaires à la société. Non seulement la société accepte l'idée de la révolte mais ma révolte devient un facteur important de la politique. Il ne faut outrant as confondre cela avec la révolution qui de façon plus large a pour but un changement radical de la façon de gouverner. Le droit va admettre deux formes distinctes qui vont nous permettent d'affirmer plus rigoureusement encore l'existence d'un droit a la révolte. D’une part le droit naturel, celui de l’odeur et de la raison qui englobe liberté et égalité et d'autre part, le droit positif écrit dans les lois et représentant l'intérêt général.
Or, le droit naturel rectifie parfois le droit positif lorsque celui ci ne respecte pas la personne et son intérêt. Donc les revendications des révoltes seraient entendues et dans la mesure où elles sont naturelles elles modifieraient la loi. D’ailleurs, Camú explique dans son livre "l'homme révolté" qu'en réalité les révoltes ne peuvent rester "morales" car leurs idées porteuse seront peut être reprises plus tard par la société comme les droits fondamentaux. Pour prendre quelques exemples, les femmes, qui ont été pendant très longtemps considérée comme des être dépourvus de consciences dans nos propres sociétés, inferieurs au sexe masculin (dit: dominant) âpres une longue lutte de plus d'un siècle sont aujourd'hui en droit, l'égale de l'homme. Le droit a l'avortement lié aussi a la lutte féministe, fut pendant très longtemps considéré comme un crime avant de devenir un droit légitime a part entière. il en va de même pour l'amélioration des conditions de travail permis par les multiples grèves et révoltes ouvrières du XXe siècle , ou , la condition de l'homme noir longtemps discriminé. Ainsi le droit a la révolte semble être incontestablement nécessaire en politique mais aussi le faire valoir de la liberté par laquelle elle s'exprime. Pourtant ces révoltes lorsqu'elles manquent de revendications ou qu’elles s’approprient faussement les idées libertaire ne peuvent rentrer en compte dans ce que l'on appelle le droit a la révolte.

La troisième idée de ce qui est la politique est la façon dont les institutions et le droit synthétise et tire des leçons de la confrontation entre la "police" représentant l'autorité et le révolté. la déclaration des droits de l'homme et du citoyen, texte fondamental d'une grande partie des pays du monde, stipule bien que le droit de résistance a l'oppression sonde en droites révoltes contre une autorité illégitime autrement dit la contestation serait autorisée par l'Etat s'il est vrai que celui ci ne représente plus la volonté du peuple. Pour appuyer cette idée, il existe par exemple un droit de grève des citoyens, ceux ci peuvent donc décider d'arrêter le travail et de manifester contre une reforme, une idée, un projet de loi, etc... Bien que la grève semble se rapprocher d'un mouvement de révolte car elle permet de s'exprimer le plus librement possible, elle ne la remplace pas car la révolte reste une action particulière, souvent bien plus violente et radicale. Le droit a la révolte reste un droit naturel qu'il faut respecter car il est vrai que les revendications d'une révolte seront peut être un jour eux même repris dans des textes de loi. Cependant le droit a la révolte a des limites stricts a ne pas dépasser et notamment s'agissant de la nature des revendications. Une révolte contre une autorité jugée illégitime ou bien une idée qui nuirait aux libertés sera alors légitime pour la loi. apr. contre, d'autre révoltes prônant la violence et ne respectant pas la notion de liberté ou qui auraient la volonté de renverser un régime dit lui "légitime" (approuvé par une majorité) ne seront pas approuvées par l'Etat.
La contestation est acceptée et légitime lorsqu'il s'agit pour ceux qui contestent de construira leurs revendications autour de la volonté de sauvegarder des droits fondamentaux et naturels d'action du terme et une certaine nuance dans son utilisation.

Le droit à la révolte est donc un droit à part entière et les hommes s'accordent a dire qu'il est naturel et que dans une certaine mesure il fait avancer la politique en faisant évoluer la société. Mais il faut aussi savoir que la révolte reste très mal vue et de ce fait acceptable seulement sur une échelle réduite d'action tel que la grève ou la manifestation. Les Etats restent partiellement et de manière paradoxal conservateurs et bien qu'il puisse exister des changements dans la société cela sont long et parfois réprimandés mainte fois avant d'être accepter par l'autorité gouvernante. Ce droit devient cependant rare dans les régies démocratiques car ces régimes, défenseurs des libertés ne peuvent pas, s’ils sont gouverné dans ce but, soulever de telles indignations et réprobations de la par de la population, et pourtant paradoxalement la contestation qui s'y exprime aussi minime soit elle est la plus visible dans le monde se qui prouve le bon fonctionnement dans ces pays la dans la démocratie et qui assure le respect du droit a l'expression.