Le langage trahit-il la pensée ?

Annale bac 2009, Série L - France métropolitaine

Corrigé complet fait par un élève.

Dernière mise à jour : 16/03/2021 • Proposé par: over09 (élève)

Pour nous le moyen le plus simple qui permet de communiquer est le langage. Celui-ci permet d’exprimer un sentiment, une impression.... En lisant ce texte nous pouvons prendre part à l’idée que ce fait Bergson quand il parle du langage. En effet pour lui le langage ne peut pas traduire les éléments exacts de notre esprit, car nous éprouvons des difficultés à exprimer à l’aide de mots nos sentiments. Il faut se demander alors est ce que le langage trahit-il notre pensée ?

Au début du texte Bergson affirme la phrase suivante, « Nous ne parlons pas les choses mêmes ; nous nous bornons le plus souvent à lire des étiquettes collés sur elles ». Ainsi, en exprimant cette idée il nous expose que entre nous et des idées il y a une tendances à ne voir que quelque élément. Ici ces éléments sont exprimés par « étiquettes ». Cette tendance dite « issu du besoin » laisse sous entendre que cette simplification faite par l’esprit est issue d’un besoin.
De plus dans la logique que expose Bergson, il y a un approfondissement de l’idée du besoin procurer par les hommes. En effet, lorsqu’il dit « notre individualité nous échappe », cella peut nous amené à nous demander si lorsque nous éprouvons un sentiment, est ce que nous éprouvons notre sentiment ou un concept retranscrit par des mots jusqu’à notre esprit. Pour Bergson la conscience perçoit les choses d’une manière approximative, et cette approximation est aggravée par le langage. Par exemple « chat » réfère directement à la forme générale d’une petit bête poilue, qui miaule, mais ce mot « chat » à des limites car il ne nous indique pas les autres éléments caractérisent ce chat, comme l’age, la couleur,… Ainsi Bergson tient le signe linguistique comme impersonnel, ainsi on peu penser que l’on adhère aux mots plus qu’à nos sentiments. On peu donc comprendre que le recours au nom commun, ou plus généralement le langage, s’analyse comme une ignorance des détails. Ainsi, pour Bergson le langage amplifie l’écart entre nous et le monde, en le réduisant à son aspect commun, habituel, utilitaire et général.

La pensée est déterminé et réelles que lorsque nous leur donnons la forme objective, que nous les différencions de notre intériorité, et que par la suite nous les marquons de la forme externe, c'est-à-dire par le langage. C’est le son articulé, le mot, qui nous donne un lien entre l’interne et l’externe. Par conséquent vouloir penser sans les mots, n’est pas possible. Ainsi le mot donne à la pensée son existence la pl

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