La recherche du bonheur s'oppose-t-elle à la liberté ?

Dissertation entièrement rédigée en trois parties :
I. La liberté est une condition nécessaire pour accumuler les plaisirs synonymes de bonheur,
II. Mais la liberté en tant qu'agit pour le bien de tous nous empêche d’atteindre notre bonheur,
III. Simplement si le bonheur dépend de notre intérieur uniquement, alors celui ne s'oppose pas à la liberté

Dernière mise à jour : 15/09/2021 • Proposé par: aurelienj (élève)

Introduction

La recherche du bonheur est une question centrale dans la vie d’un être humain. Il n’existe, sans nul doute, aucun être humain qui, après réflexion, désirerait plutôt vivre une vie malheureuse qu’une vie heureuse. De ce fait, il est utile de savoir si un être humain peut être heureux sans liberté. La recherche du bonheur s’oppose-t-elle à la liberté ? Ce qui revient à se demander si l’on peut être libre et heureux en même temps.
Si l’on suppose que la liberté c’est avant tout une liberté naturelle, c’est-à-dire faire ce que l’on souhaite, quand on le souhaite, posséder ce que l’on souhaite. Agir selon ses envies, quelles qu’elles soient. Ainsi qu’avoir le droit de posséder tous les biens matériels nécessaires à l’exercice de sa liberté naturelle. Et que dans le même temps, le bonheur revient à accumuler les plaisirs de façon durable dans le temps à travers les biens de fortune (j’ai plaisir à posséder une télé, à être respecté, à manger des pizzas…). Il parait nécessaire de dire que la liberté naturelle ne s’oppose pas au bonheur, au contraire, elle est nécessaire pour avoir la possibilité d’accumuler les biens de fortune, indispensable à notre bonheur. Mais ne faut-il pas penser que la définition de la liberté est trop superficielle ? Et qu’au contraire la liberté ne revient pas à agir et posséder selon ses envies, mais plutôt selon un sens du devoir, du moral pour le bien de tous. C’est vouloir le contraire de l’intérêt et du plaisir personnels, vouloir l’intérêt de tous. L’homme est alors libre, car il a l’idée de moralité et de devoir en lui et aussi parce qu’il devient indépendant de l’État de nature. Or le bonheur, dans sa première définition, s’acquiert de façon individuelle, c’est une notion subjective, je peux être heureux alors que mon voisin non. D’où une opposition, car comment rendre les gens heureux en suivant l’intérêt de tous sachant que le bonheur dépend de chacun ? À moins que le bonheur ce soit s’accomplir soi-même, s’épanouir soi-même. Placer en nous même le bien-être. De ce fait, elle ne s’oppose pas à la liberté, car nous n’avons pas besoin de choses extérieures pour satisfaire notre bien-être, mais seulement de nous seuls.

Dans un premier temps nous montrerons que la liberté est une condition nécessaire pour accumuler les plaisirs synonymes de bonheur. Ensuite nous établirons que si la liberté ce n’est pas agir comme on le souhaite, mais plutôt agir pour l’intérêt de tous, alors cette liberté nous empêche

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