Epictète, Manuel: La mort et le jugement qu'on en fait

Plan linéaire en trois parties : Le premier traitera de l'opinion d’Épictète sur la mort, et sur l'idée des hommes de cette dernière. Ensuite, une deuxième partie se construira deux lignes suivantes du texte, pour finir avec le dernier paragraphe du texte.

Dernière mise à jour : 15/09/2021 • Proposé par: encgaro (élève)

Texte étudié

Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses, ce sont les jugements qu’ils portent sur les choses. Ainsi la mort n’a rien de redoutable, autrement elle aurait paru telle à Socrate ; mais le jugement que la mort est redoutable, c’est là ce qui est redoutable.

Ainsi donc quand nous sommes contrariés, troublés ou peinés, n’en accusons jamais d’autres que nous-même, c’est-à-dire nos propres jugements.

Il est d’un ignorant de s’en prendre à d’autres de ses malheurs ; il est d’un homme qui commence à s’instruire de s’en prendre à lui-même ; il est d’un homme complètement instruit de ne s’en prendre ni à un autre ni à lui-même.

Epictète, Manuel - Chapitre V

I. Introduction

Le mal n'est qu'une image terrible, encrée dans la pensée des hommes. Si un être qui nous était cher, viens de mourir, il faut savoir accepter l'idée de ce décès, et ne pas se confronter au refus du réel. En effet, aucun retour en arrière n'est possible. C'est ce que nous démontre ici Épictète, qu'il faut savoir conformer nos désirs et ses représentations sur les choses, en en avoir un juste jugement . Comme l'homme est maître de ses propres représentations, c'est à lui-même de savoir juger avec bon usage les choses et les événements. L'homme n'est troublé qu'a cause de l'opinion qu'il se fait, si une chose fait éprouver de la gêne à ce dernier, c'est uniquement car sa représentation de l’événement est mauvaise.
On pourrait alors se demander, qu'avec une totale perception juste des choses et des événements, plus aucun mal n’existerait ? Mais si aucun mal n'éxiste, qu'est ce que serait le bien ?
Pour répondre à cette question, j’analyserais le texte en trois parties, par paragraphes. Le premier traitera de l'opinion d'Épictète sur la mort, et sur l'idée des hommes de cette dernière. Ensuite, une deuxième partie se construira des lignes 81 à 83 du texte, pour finir avec le dernier paragraphe du texte.

II. Développement

Nous savons que la perception, et les représentations sont propres à chacun des hommes, c'est lui même qui se fait l'idée des choses en leur sens. Si l'homme se fait une mauvaise idées de ces choses, c'est à cause de lui qu'il en aura peur. C'est ce que dit Épictète dans la première phrase « Ce ne sont pas les événements, mais l'idée qu'ils se font des événements. » En effet, ce sont les mauvais jugements des hommes sur les choses qui le trouble, d'ailleurs Épictète prend l'exemple de la mort, l'homme ce fait une mauvaise idée de la mort, il éprouve de la tristesse à la perte d'un être cher, seulement, la peur de la mort est invraisemblable pour Épictète étant donné que cet individus ne connaît rien à la mort, il ne s'en fait qu'une terrible idée « Ne sais tu pas que la source de toutes les misères de l’homme, ce n'est pas la mort, mais la crainte de la mort ? ». La mort n'est pas un fait qui dépend de nous, c'est pourquoi il faut savoir l'accepter. L'ordre des choses veut que l'homme naisse et meurt, la vie d'un homme ne peut qu'être bonne car elle s'inscrit dans la perfection de la nature, mais si la mort peut apparaître comme une mauvaise chose, une événement terrible, il faut les juger comme l'

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