Peut-on penser sans ce soucier de ce que pensent les autres ?

Il s'agit d'une dissertation basée sur la pensée et autrui, c'est une dissertation faite par l'élève (moi-même), j'y ai rajouté les quelques infos qu'il me manquait. Sinon, j'ai eu 18/20. C'est un plan détaillé mêlant ce que j'ai fait avec ce que le prof a fait.

Dernière mise à jour : • Proposé par: obi-wan (élève)

Introduction

-Peut : Pouvoir : Capacité matérielle ou physique, légitimité de l'action (avons-nous le droit ?)
-On : Personne et tout le monde, ce qui est vrai pour certain ne l'est pas pour d'autres...
-Penser : Par définition philosophique, le fait de penser n'est pas le fait de réfléchir. Penser consiste en une action inédite, quand on dit "j'ai pensé à un truc" ou "penses à moi", le sens du mot n'a pas le même sens que quand je parle des penseurs...Pose toi la question, qu'est-ce que penser ? c'est la clef du sujet. Penser, c'est quelque chose que personne n'a fait avant toi. Réfléchir et penser ne sont pas synonymes en Philo.
-par soi-même : Est-ce que seul tu peux penser ?
Etant donné que tu as été éduqué et donc "dressé" (oui c'est une forme de dressage la socialisation) il est fort peu probable que tu sois le premier à penser à quelque chose...c'est pour ça qu'on parle des penseurs en parlant des Lumières, ce furent les premiers à PARLER de ce qu'ils pensaient...attention ce n'étaient pas les premiers penseurs ms les premiers penseurs qui clamaient leurs pensées...
- on pense depuis notre naissance, déjà par nous-même, et ceci ne fait aucun doute.
-Le "par soi-même" n'est pas synonyme de solitude ou du moins d'une pensée immanente qui se suffirait à elle même mais le capacité à produire des idées seuls.
-La question posée, me semble-t-il, fait appel à la notion de liberté. "Peut-on" du verbe pouvoir fait appel à cette notion de liberté ! En sommes nous capable ? Sachant les contraintes auxquelles nous sommes soumis, notre éducation, notre culture, notre environnement, ne sommes nous pas quelque peu entravés ou encore formatés pour un prêt-à-penser qui convient à beaucoup d'entre nous il faut l'avouer.

I. Pensée : un fait non isolé => Nécessite la parole et influence des autres dans la paroles

- la pensée mêle nos convictions personnels à celles des autres pour faire avancer les choses et donc à dialoguer.
-Qui dit langage dit, le plus souvent, interlocuteur(s). Dès lors on peut espérer développer sa pensée -et se rapprocher de la vérité- en cherchant dans les propos d’autrui matière à contredire ses propres opinions. C’est ainsi qu’un travail de dialogue, la dialectique, optimise la pensée individuelle.
-Il se manifeste notamment par le biais de l’éducation qui nous apporte ce que Descartes appelle les "préjugés de l’enfance." Quelle raison avons-nous de considérer le blanc comme le symbole de la pureté al

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