Peut-on prouver la liberté ?

Dissertation entièrement rédigée en trois parties :
I. La liberté peut être prouvée par les actes
II. On peut aussi prouver la liberté par un choix raisonné et raisonnable
III. La liberté se montre aussi par la possibilité morale et les droits que l’on dispose pour le faire

Dernière mise à jour : 16/03/2021 • Proposé par: maureend (élève)

Introduction

Le terme « liberté » vient du latin « Liber » qui signifie libre, sans entraves, sans chaînes, par opposition à « servus », esclave. Dans l’Antiquité, l’homme libre était celui qui ne subissait pas la domination physique d’un maître. Aujourd’hui, l’opinion ne réprouverait spontanément que la liberté en l’absence de contraintes. Mais peut-on prouver la liberté ?
Il s’agit là d’étudier si la liberté peut être démontrée par des preuves, à travers les actes, les choix et les conséquences qu’elle implique. Mais comment la liberté ne pourrait-elle pas être prouvée ? Quels sont donc les éléments qui nous empêchent de prouver notre liberté ?
Pour prouver que l’on est libre, on peut tout d’abord montrer que l’on est capable. Mais prouve-t-on notre liberté en faisant ce qu’il nous plaît, ou au contraire, en résistant, en agissant à l’encontre de nos envies. Quoiqu’il en soit, nos actes ne sont pas déterminés par des causes. Alors est-il possible de montrer que l’on est libre, malgré tout, ou bien liberté et déterminisme sont incompatibles ?
Choisir ses actes, décider de faire ou de ne pas faire quelque chose est-il un moyen de prouver sa liberté ? En comprenant les déterminismes qui limitent notre libre-arbitre, ne peut-on pas prouver notre liberté ?
A-t-on la possibilité et le droit de prouver qu’on est libre ? Être responsable de nos choix et de nos actes, n’est ce pas une preuve de la liberté ?

I. La liberté peut être prouvée par les actes

Tout d’abord, la liberté peut être prouvée par les actes, c’est à dire en montrant que l’on est capable.

La première définition de la liberté est l’absence de contraintes. Etre libre, c’est donc faire ce que l’on veut. On peut prouver notre liberté en agissant comme on l’entend, à notre guise, puisque rien ne nous en empêche : je peux manger autant de confiseries que je veux, voire même à l’excès pour prouver que je suis libre. Aucun obstacle ne se présente à moi. Néanmoins, on ne montre pas forcément que l’on est libre en faisant ce qui nous plait, car on devient l’esclave de nos désirs, de nos passions, de nos envies. L’exemple des sucreries confirme cette théorie. En mangeant des tonnes de bonbons, de gâteaux, ma santé se dégrade, je grossis et mes dents s’abiment. De même si je fume, je dépends de la nicotine et je ne peux plus m’arrêter. On ne prouve donc pas forcément notre liberté en faisant ce que l’on veut, ce qui nous plait, car la liberté n’est pas l’assouvissement de no

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