Comment comprendre l'expression «ne pas savoir ce que l'on fait» ?

Rédigé avec l'aide du livre de terminale. Note obtenue: 14/20.

Dernière mise à jour : 15/09/2021 • Proposé par: theneptune28 (élève)

La possibilité de ne pas saisir les actions que l'on exerce et que l'on parait maitriser peut sembler paradoxal. En effet, nous avons certains de nos actes qui conduisent à des conséquences que nous n'avions pas prévues; par ignorance par exemple ou bien même par incompétence lorsqu'il s'agit d'être dépassé par la connaissance totale de toute la grandeur de nos actes. Ceci est l'une des limites de nos actions. De plus, d'autres de nos actes peuvent échapper à notre psychisme. Prenons l'exemple de nos actes manqués. C'est alors la constitution de sa deuxième limite. Par ailleurs, le sujet peut avoir des rapports de connaissance avec ses propres agissements. Nous allons alors nous interroger sur la mesure où l'homme est capable d'agir en toute connaissance de cause lorsqu'il est lucide puis lorsque, dans certaines circonstances, il agit sans une conscience claire.

I. Dire ne pas savoir ce qu'on fait est une excuse que l'on se trouve

Dire qu'on ne sait pas ce qu'on fait revient à être de mauvaise foi. En effet, les hommes sont libres tout en étant raisonnables en ce qu'ils sont entièrement responsables de leurs propres actes. Alors, si l'on exclut certaines de leurs réactions "instinctives", on peut dire que les hommes peuvent toujours être conscients des actes qu'ils font. L'un des stoïciens, Epictète, fait la différence entre les choses qui ne sont pas en notre pouvoir, c'est à dire le corps ou bien la richesse, et les choses qui sont, au contraire, en notre pouvoir tels que nos tendances vestimentaires, nos jugements, nos opinions et nos désirs par exemple. En effet, le seul et l'unique souhait du désir est d'aboutir à l'objet ou à la personne que l'on désire.

Mais, cependant, il est bien probable que l'on ne parvienne pas à les obtenir si l'on a le désir d'objets qui ne dépendent pas de nous. Alors on serait fort malheureux de ne pas les avoir. En effet, pour vivre heureux il suffit de s'appliquer à ne vouloir que des choses dont on sait que l'on arrivera à les obtenir. l'homme a donc toujours cette possibilité de maîtriser ses désirs ainsi que ses passions. Comme le disait l'un des autres stoïciens, Sénèque, il faut que l'homme soit "l'artisan de sa vie" plutôt que de "se laisser corrompre et dominer par les choses extérieures". Pour lui, il faut que l'homme sache maîtriser, et maîtrise, le moindre de ses actes.

Par ailleurs, l'homme agit par jugements en ce qu'il estime devoir fuir ou poursuivre une chose grâce au pouvo

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