La vérité est-elle soumise au temps ?

Dissertation complète entièrement rédigé en 3 partie. Fait par un élève aidé par le professeur (pour déterminer les pistes.)

Dernière mise à jour : 16/03/2021 • Proposé par: samkooky (élève)

Introduction

Vérité aujourd'hui, erreur demain : nombre des croyances que nous tenons pour vraies semblent provisoires et condamnées à être remplacées par d'autres vérités, elles aussi provisoires. Le sens commun aurait tendance à affirmer que oui, la vérité est soumise au temps en donnant l’exemple de la théorie du géocentrisme, admise pendant un millénaire, puis réfutée au XVI siècle par Copernic. Mais de quelle vérité parle t-on ?
Il existe différents types de vérités : les vérités mathématiques, les vérités logiques, les vérités du sens commun, les vérités basées sur des croyances et non sur la raison. Certaines vérités sont connues indépendamment de l'expérience, comme les vérités mathématiques et logiques. D’autres comme les vérités métaphysiques nécessitent d’être approuvée par l’expérience.
Dans un sens, l’Histoire prouve que certaines vérités sont en effet soumises au temps, notamment les vérités d’ordres métaphysiques.
Cependant, 2 et 2 ne font-ils pas 4 ? Cette vérité d’ordre logique obéissant à la raison Humaine n’a-t-elle pas toujours été considère comme étant vraie ? Ne le sera-t-elle pas pour l’éternité ? Pourrait-on dans ce cas considérer certaines vérité comme éternelles et donc irréfutables ?
On pose ainsi le problème suivant : En quel sens peut-on dire que certaines vérités possèdent une dimension temporelle et que d’autres vérités sont éternelles ?
Tout l’enjeu du devoir consiste d’un coté a définir une vérité intemporelle en raison de l’universalité exigée par son unicité et d’un autre cote, une vérité pouvant fluctuer au fur et a mesure du temps, constat pouvant mener au relativisme sceptique.
Nous étudierons en premier lieu les raisons qui mènent à penser que certaines vérités puissent être soumis au temps.

Dans un second temps, nous verrons en quoi certaines vérités possèdent une nature plutôt intemporelle.
Enfin, nous accorderons une troisième partie à étudier pourquoi ne serait-ce pas la vérité elle-même, mais l’accès a la vérité l’accès à la vérité qui serait soumis au temps.

I. La vérité soumise au temps ?

Ce que l’on tient pour vrai peut varier d’une époque a l’autre : ainsi l’exemple le plus célèbre est celui de Copernic qui réfuta la thèse selon laquelle la terre se situaient au centre de tout, en prouvant qu’elle n’était qu’une poussière perdu dans l’univers.
si on va plus loin dans la réflexion, on remarque qu'en réalité, si ses contemporains ne l'ont pas approuve, c'est parce que, soumis a certaine culture, ils distinguaient la thèse de Copernic comme extérieur au paradigme scientifique de l'époque, ce paradigme étant base sur des croyances religieuses. Ce n'est qu'au siècle des Lumières, après la révolution scientifique qui modifia les paradigmes, que sa thèse fut approuvée.
la vérité est donc soumise au temps dans le sens ou c'est la culture des homme qui est soumise au temps. Ainsi ce qui est faux aujourd'hui ne le sera pas nécessairement demain (et inversement).

Ce dont nous venons de parler concerne notamment des vérités dites formelles qui concerne des expériences métaphysiques. l'accès a ces vérités nécessite un travail de la raison.
Ce dont nous venons de parler constitue également la thèse du relativiste.
selon le relativiste, ce qui est vrai aujourd'hui ne le sera pas nécessairement demain, or il affirme également que rien n'est totalement vrai mais que rien n'est totalement faux.
la position du relativiste est quelque peu ambigüe dans le sens ou elle présente une incohérence. Platon affirme dans Theete: « telles m’apparaissent à moi les choses en chaque cas, telles elles existent pour moi ; telles elles t’apparaissent à toi, telles pour toi elles existent »
Peut-on soutenir une telle thèse, qui revient à dire que tout est vrai ? Affirmer l’égale vérité des opinions individuelles portant sur un même objet, revient à affirmer que la même chose peut, à la fois, être et n'être pas. C’est donc contredire le fondement même de toute pensée logique.

Le relativiste trouve sa vérité dans le scepticisme. Dire que tout est vrai, c'est dire tout aussi bien que tout est incertain et que rien ne peut être dit vrai.
Il apparait donc, que le scepticisme comme le relativisme est une position intenable.
Dès qu'il se dit, il se contredit.

Nous avons parler de thèses qui voyaient leur véracité réfute au cours du temps.
Cependant, il existe des thèses qui sont complètes au cours du temps.
prenons l'exemple de l'onde lumineuse: Les grecques pensaient que la lumière était constitue de particule. Einstein prouva en 1905 qui non seulement elle correspondait a des particules mais aussi a des ondes.

Ainsi les vérités formelles ont et sont toujours réfutées ou completées.
n'existe t-il pas des vérités qui soient éternelles, des vérités qui soient irréfutables ?
c'est ce que nous verrons dans cette deuxième partie.

II. La vérité plutôt par nature intemporelle ?

Nous avons vu dans la partie précédente que les vérités soumises au temps sont pour la plupart des vérités déduites par la raison. Cependant,la raison de l'Homme connait ses limites. La raison pourrait-elle démontrer l'immortalité de notre âme ou encore l'existence de Dieu ?
Ainsi il existe des vérités admises, qui ne font appel a la raison, ou le travail du doute cartésien n'a pas place.
Peut-on encore parler de vérité dans ces cas là ?
Si on se tient à la définition commune du terme vérité, alors ces croyances ne sont que des oeuvres dogmatiques donc fausses.
Cependant, la vérité n'est-elle pas qu'un sentiment? le sentiment d'être dans le vrai.
Les questions qui dépassent la raison humaine sont souvent admises. Cela peut donner à l'Homme une certaine raison d'exister.
On pourrait penser que ces vérités sont approuvées dans le but de répondre à une question irrésolue comme par exemple: qui y a t-il après la mort ? La religion y répond et permet de satisfaire un manque, de satisfaire au bien vivre.

Ainsi les vérités inoculées par les croyances religieuse sont éternelles, elles n'ont pas de dimension temporelle, elles sont basées sur des faits irréels et dépassent la raison Humaine.
Elles la dépassent mais restent rationnelles dans le sens ou selon toute logique Humaine, il restera toujours de la matière comme il y en avait forcement avant le Big bang (selon toute logique).
Cependant, la raison Humaine n'a pu démontrer cela, on considère donc des croyances qui répondent à cette question. La véracité de ces croyances est donc éternelle jusqu'à ce que peut-être, un jour, un raisonnement scientifique prenne le relais...
[Note du correcteur: N'y a t-il pas une contradiction entre l'affirmation de croyances éternelles et le fait que celles -ci est changées au cours de l'histoire ?]

Là où la Science, ensemble de vérités constamants remises en cause s'arrête, les croyances commencent et constituent des vérités subjectives et éternelles, mais qui se revelent etre des dogmes.

On peut egalement se pencher sur des faits dit empiriques pour argumenter sur le fait que la vérité ne soit pas soumise au temps mais cette fois ci de manière subjective.
Si je dit: Pierre a un pull rouge a telle heure. Cela sera condidere comme vrai sur le moment, mais cela le sera toujours dans plusieurs milliers d'années, mais seulement pour celui qui percoit le pull de Pierre. Pour une autre personne, cela ne sera pas forcement considéré comme vrai, une autre personne ne verra pas forcement le pull de Pierre, comme moi je le vois. Ainsi, peut-etre que chacun d'entre nous est trompé par ce qu'il percoit car nous ne distinguons pas tous la même chose. Peut-être est-ce une tromperie de notre appareil perceptif. Cela nous mène à supposer que certaines vérités sont éternelles mais sont égalemement et éventuelement subjectives. Cela nous mène au constat du relativiste selon laquelle il n'existe aucune vérité intemporelle adoptée a l'unanimité.

On pourrait également définir certaines évidences comme irréfutables et donc éternelles.
les évidences mathématiques comme 2+2=4 ne sont-elle pas considerées comme vraies et ne l'ont-elles pas toujours été? Ces évidences sont enseignées comme des vérités absolue dans le sens ou elles sont irréfutables. Ces évidences sont cependant le produit de la pens2e humaine qui aurait très bien pu définir 2+2 comme étant egale a 5.
Le fait que ces évidences soient le produit de la pensee Humaine nous mènent donc à conclure que les vérités existent car l'homme existe et que l'homme est doté d'une pensee lui permettant d'acquerir la vérité.
[Note du correcteur: Vraiment ? N'est-ce pas plutôt le symbole "4" qui a été désigné comme le résultat et non le résultat lui-même qui a été décidé par l'homme ? La rélflexion sur les mathématiques et à approfondir]

C'est ce que nous étudierons dans notre dernière partie.

III. L'accès à la vérité soumis au temps ?

L'Homme est doté d'une pensée lui permettant d'accéder a la vérité; La vérité est le produit du travail de la raison Humaine. La vérité se conquiert, se construit et c'est la raison qui permet de déterminer ce qui est vrai de ce qui est faux.Nous pouvons affirmer que la vérité est soumise au temps dans le sens ou par exemple les innovations permettant l'accès a la vérité sont soumises au temps.
Par exemple, sans le microscope optique, l'Homme n'aurait jamais pu mettre en évidence les particules élémentaires qui constituent l'atome. Ainsi, l'accès a certaines vérités scientifiques sont soumises a des innovations techniques qui elles mêmes sont soumises au temps.

Conclusion

Lorsque l'on adopte un point de vue relativiste ou sceptique, ne confond-on pas l'idée que ce que l'on a pu tenir ( à tort, reconnaissons-le) pour vrai avec la vérité elle-même ?
La recherche de la vérité est un long processus, semé d'embûches et jamais garanti de pouvoir aboutir. Il y a vérité du scepticisme, mais d'un scepticisme relatif à notre pouvoir de connaître et non à l'existence de la vérité !
La vérité demande à être découverte et elle risque toujours d'être perdue, par manque de discernement ou de courage pour l'assumer. Certaines vérités dites formelles ont en effet une dimension temporelle comme nous l'avons vu et sont le fruit du travail de la pensee. c'est donc la pensée qui definit la véracité d'une opinion.
Cependant, l'Homme connait un désir irrépressible, celui de faire connaitre les choses en soi, au delà de l'expérience. D'ou vient ce besoin qu'a la raison à vouloir dépasser les limites de l'expérience et d'engendrer ainsi des illusions de vérité, des faux problemes inéluctables?
C'est certainement le besoin pratique de connaitre la fin de l'action humaine qui pousse la raison à agir de la sorte et ainsi créé un dogme, en accord avec ce que l'on reverait qu'il soit, et qui ainsi permet combler des manques, de la meilleur facon qu'il soit.

[Note du correcteur: La conclusion ne répond malheureusment pas clairement à la question]