Être libre, est-ce nier les déterminismes ?

Devoir à la maison.

Dernière mise à jour : 17/02/2023 • Proposé par: guena (élève)

L’homme d’aujourd’hui est très sensible au problème de liberté. On parle de liberté individuelle, de liberté de la presse, de liberté de culte, de liberté de la femme... On peut définir ce terme « liberté » de deux façons. L’une comme étant l’absence de contrainte et d’obstacle et l’autre comme la capacité à agir par soi-même. Le déterminisme quant à lui est une doctrine qui considère que tous les phénomènes ont un rapport de cause à effet. Le lien entre le déterminisme et la liberté fait débat. Nous sommes interrogés si « Être libre, c’est nier les déterminismes ? ».

Dans cette question le mot nier a une grande importance, car nier peut être le fait de réfuter, le fait d’ignorer ou bien encore le fait de ne pas avoir conscience. Il faut donc nous interroger si le fait de ne pas connaître, de ne pas avoir conscience ou de réfuter les déterminismes permet à l’homme d’être libre. Ainsi nous présenterons qu’être libre peut être ne pas avoir conscience, connaissance des déterminismes ou réfuter leur existence. Puis nous montrerons qu’au contraire, avoir conscience et connaître les déterminismes permet un d'ouvrir nos choix. Enfin nous présenterons qu’identifier ses propres déterminismes peut permettre d'ouvrir la voie vers une liberté plus véritable.

I. Être libre pourrait être de ne pas avoir conscience des déterminismes

Le sentiment de liberté est profondément ancré en chacun de nous. Nous pensons faire nos propres choix sans contrainte extérieure. Posé ainsi, nous nions l’existence des déterminismes omniprésents. Nous les nions parce que nous n’en n’avons pas conscience, pas connaissance ou parce que nous les réfutons.

Le déterminisme ou les déterminismes nous entourent dès notre naissance. Ces déterminismes dont nous n’avons pas conscience sont biologiques, socio-économiques et psychiques. Dès sa naissance, l’individu a un bagage qui est défini par ses origines, un héritage familial. Ainsi ses caractéristiques physiques, génétiques, intellectuelles sont déjà déterminées. C’est l’idée que défend Nietzsche lorsqu’il affirme que l’homme est déterminé par son corps: l'homme est soumis à ses passions, à ses pulsions, à ses instincts. Mais, l’individu vit cette détermination sans en avoir conscience, donc en la niant. Il réalise ou vit des choses de façon naturelle: stimuli, passions, pulsions, instincts qui sont néanmoins déterminés par ses origines. Il en est de même pour le déterminisme socio-économique défendu par Marx. Comme l’homme n’a

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