Faut-il vivre comme si nous devions jamais mourir ?

Corrigé d'élève.

Dernière mise à jour : 15/09/2021 • Proposé par: acaza (élève)

Introduction

Voila que nous sommes le vendredi 2 février 2007, mais ou sont passer les millions d’années de l’existence de l’homme ? Tout part dans l’oubli, l’homme ne prête plus attention qu’au moment présent et s’en fou du reste.
Notre société nie tout ce qui pourrait lui changer ses habitudes de vie, la mort elle-même est devenu un spectacle qu’on regarde volontiers, sur la télé dans des spectacles et avec laquelle on joue dans des jeux dans le seul but est de tué le plus de personne possibles, la mort n’est plus vu comme quelque chose, qui a de l’importance. Mais elle continue cependant à vivre autour de nous, et vient nous rendre visite souvent, un jour elle prend avec elle un voisin, un autre jour un proche, un ami, un frère…
La question « faut-il vivre comme si nous ne devions jamais mourir ? » vient perturber notre sommeil.

Développement

La mort se définit comme étant la cessation de la vie d’un être vivant. Les partisans de l’ignorance de la mort disent qu’on peut rire de la mort et ne pas la prendre en considération car elle-même se rit de nous, et qu’on aura tout le temps d’y penser quand elle sera là.
Alors autant faire comme si la mort n’existait pas et vivre dans l’insouciance, ne songeant qu’à nos projets, nos plaisirs du moment, ou à nos plaisir futurs.
Pour certains la mort ne les concerne pas car elle ne touche que ce qui ont eu un accident, les vieux ou les malades, et eux échappent à cette règle.
Pour d’autre la négation de la mort se justifie, si on pense constamment à la mort, on oublie qu’on vit, au point que certains tellement sont obsédé par la mort qu’ils ne font rien ici bas et attendent que la mort vient les chercher, donc la solution si on veut réussir dans la vie et construire des projets sur de long terme, il faut vivre comme si on ne devait jamais mourir, il faut représenter la vie comme l’univers quelque chose qu’on ne peut mesurer.

Un autre point de vue définit la mort comme une continuité sans fin, après la mort d’une génération une autre prend sa place, penser qu’après nous, d’autres pourrons prolonger notre œuvre, c’est un peu la logique du forestier, il plante des arbres qu’il ne verra pas la taille adulte, il plante pour les génération à venir. Un autre exemple qui est d’actualité c’est celui de l’effet de serre, hier soir certains ménages français et belges ont éteint tout ce qui consommait de l’énergie pendant 5 minutes afin de préserver l’énergie qui aurait été consommer pendant ce moment, si des actions pareilles sont menées c’est pour permettre aux générations futurs de profiter un peu d’un climat normal et ne pas tout détruire.
Dans ce point de vue on retient qu’il ne faut pas faire de la mort une règle de vie, et qu’il faut penser comme si on ne devait jamais mourir, regarder la vie comme une continuité, la vie est portée d’une génération en génération, la parent vit pour son enfant et l’enfant quand il sera parent il vivra pour ses enfants…

Que signifie la peur de la mort ? Supposons que je rentre dans un endroit et qu’une bête féroce se précipite vers moi, je ferme la porte puis je cours loin, ouf. J’ai eu peur. La peur ici est biologique, une commande que notre cerveau envoie à tous nos organes pour annoncer un grand danger. Dans ce cas la peur m’a permis de survivre et de faire en sorte que je m’éloigne du danger. Mais est ce qu’on peut comparer la mort à un mal qu’il faut fuir ? Ce qui est normal c’est avoir peur de la souffrance et de la douleur mais la mort ? Si on a peur ce n’est pas parce que c’est l’inconnue car l’inconnue ne fait pas peur, dans la vie de tout les jours dans le métro etc. on croise beaucoup d’inconnue sans pour autant en avoir peur, sauf si je projette sur l’inconnue une angoisse, une souffrance, la peur d’être jugés d’aller en enfer…
La peur de la mort est la pour la simple raison que l’homme s’attache beaucoup à la vie, on se dit qu’on est toujours assez jeune pour mourir, l’explication à ceci c’est que l’être humain s’attache à une continuité. Je suis en train de rédiger une dissertation et je pourrais mourir sans même l’avoir achevée, je vais à l’école et je peux mourir sans jamais obtenir le diplôme, c’est parce qu’on veut tellement une chose que on a peur que la mort nous en empêche.

La mort pourrait être assimilé aussi comme étant un élément essentiel à la vie, dans les termes de Nicolas Bedriaeff : « La mort est le fait le plus profond et le plus significatif de la vie, qui élève le dernier des mortels au-dessus de la quotidienneté et de la platitude. Elle seule pose la question du sens de la vie. En effet, celle-ci n’a de sens que parce que la mort existe ».
Le corps humain à la base il vit grâce à la mort, tous les sept ans, toutes les cellules sont régénérées (sauf celles du cerveau) c’est pas de la mort qu’on doit avoir peur et se plaindre, car ça ne sert a rien, quand on a froid, plus on se plaint plus on perd de calories, et moins il y a de calories dans le corps plus on aura froid, avec la mort c’est pareille à la base nous sommes fait pour vivre 125ans, mais à cause du stress, des problèmes qu’on rencontre… On devient malade et à cause de ça on perd des années.
La mort est ce qui donne la valeur à chaque seconde de notre existence. C’est ce qui empêche par exemple une personne de tuer une autre parce qu’elle a peur de passer sa vie en prison, alors que si on mourrait pas cela ne causerait aucun problème

Conclusion

Nier la mort, c’est comme nier l’existence, on ne peut pas dire que la mort n’existe pas sous prétexte qu’elle ne nous concerne pas, pour demeurer dans l’insouciance, il ne s’agit pas non plus d’être obsédé par la mort, il suffit d’accepter de lui accorder sa juste place et d’en tenir compte.
Le Prophète Mohamed (saw) dit dans un hadith authentique que j’ai traduit de l’arabe en français : « Vis pour ta vie comme si tu ne va jamais mourir et vie pour l’au-delà comme si tu mourrais demain ».